Édition du jeudi 1er février 2018
L'Anru compte « accélérer » le déploiement du nouveau programme de rénovation urbaine en 2018
« Les élus s’impatientent et veulent que cela aille plus vite. Mais je partage avec eux cette impatience. » Le nouveau président de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), Olivier Klein, a profité de la présentation de ses vœux à la presse, hier, pour assurer que le déploiement du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) serait « accéléré » en 2018.
Pour l’heure, seules trois conventions de renouvellement urbain ont été signées pour des projets nationaux (Rennes, Pau et Poitiers) et deux pour des projets régionaux (Vierzon et Châlons-en-Champagne). Car, en parallèle du lancement de ce deuxième programme qui concernera 450 quartiers d’intérêt national (200) et régional (250), le premier est encore en cours d’achèvement. Dans cette période de jonction « il reste 1,5 milliard d’euros à payer d’ici 2020 sur le premier », explique Nicolas Grivel, directeur général de l’Anru, qui souligne que, pour le deuxième, « l’ensemble des 116 protocoles de préfiguration ont été validés et conclus ».
Alors que l’agence voit son budget doubler de 5 à 10 milliards d’euros, le rythme des signatures de conventions devrait donc s’accélérer en 2018 et concerner une quarantaine de quartiers (1). L’objectif est « qu’entre 2018 et 2019 », la « quasi-totalité voire la totalité » des conventions soit signée.
Pour que ce déploiement se déroule comme prévu, un travail de « réflexion partenariale » est mené depuis le début de l’année avec les élus, en lien avec les délégations territoriales, les directions de projet et les maîtres d’ouvrage. L’objectif est quadruple : « Impulser le passage du protocole à la convention » donc, « accélérer la mise à disposition par l’Anru des différents outils », « améliorer et faciliter le financement des projets dans un cadre sécurisé » et « accompagner la mise en œuvre des projets et faciliter l’exécution financière des conventions ». Ce travail doit conduire à des évolutions du cadre d’intervention de l’agence - qui seront discutées lors des conseils d’administration des 21 février et 28 mars prochains – afin de mettre en place un « fonctionnement simplifié ».
L’occasion d’étudier « comment il est possible d’améliorer l’aide aux démolitions pour venir en aide aux programmes qui pourraient connaître des difficultés », précise Olivier Klein qui relativise l’impact sur le NPNRU de la baisse des APL engagée par le gouvernement et compensée par les bailleurs : « Il est trop tôt pour savoir. [...] La situation des bailleurs et des offices est extrêmement différente d’un endroit à l’autre. Et certains étaient déjà fragiles avant. C’est pour cela que l’on envisage un soutien plus important aux opérations de démolition afin de ne pas abaisser les ambitions des projets présentés aujourd’hui. »
Et Nicolas Grivel de rassurer : « Quand les bailleurs s’engagent dans des projets de renouvellement urbain, ils le font parce qu’ils sont convaincus que c’est une bonne idée pour le quartier, la qualité de vie des habitants et pour l’évolution de leur patrimoine… »
(1) Les métropoles de Lille et de Lyon (Mermoz, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin…), Alès, Amiens, Angers, Besançon, Béziers, Boulogne-sur-Mer, Brest, Calais, Chartres, Clichy-sous-Bois, Drancy, Dreux, Evreux, Evry, Grand Dijon, Grande-Synthe, Grenoble, La Réunion (Saint-André, Saint-Louis, Saint-Pierre), Lisieux, Miramas, Nanterre, Nantes, Port-de-Bouc, Reims, Romainville, Saint-Denis, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse, Troyes et Valenciennes.
Pour l’heure, seules trois conventions de renouvellement urbain ont été signées pour des projets nationaux (Rennes, Pau et Poitiers) et deux pour des projets régionaux (Vierzon et Châlons-en-Champagne). Car, en parallèle du lancement de ce deuxième programme qui concernera 450 quartiers d’intérêt national (200) et régional (250), le premier est encore en cours d’achèvement. Dans cette période de jonction « il reste 1,5 milliard d’euros à payer d’ici 2020 sur le premier », explique Nicolas Grivel, directeur général de l’Anru, qui souligne que, pour le deuxième, « l’ensemble des 116 protocoles de préfiguration ont été validés et conclus ».
Alors que l’agence voit son budget doubler de 5 à 10 milliards d’euros, le rythme des signatures de conventions devrait donc s’accélérer en 2018 et concerner une quarantaine de quartiers (1). L’objectif est « qu’entre 2018 et 2019 », la « quasi-totalité voire la totalité » des conventions soit signée.
Pour que ce déploiement se déroule comme prévu, un travail de « réflexion partenariale » est mené depuis le début de l’année avec les élus, en lien avec les délégations territoriales, les directions de projet et les maîtres d’ouvrage. L’objectif est quadruple : « Impulser le passage du protocole à la convention » donc, « accélérer la mise à disposition par l’Anru des différents outils », « améliorer et faciliter le financement des projets dans un cadre sécurisé » et « accompagner la mise en œuvre des projets et faciliter l’exécution financière des conventions ». Ce travail doit conduire à des évolutions du cadre d’intervention de l’agence - qui seront discutées lors des conseils d’administration des 21 février et 28 mars prochains – afin de mettre en place un « fonctionnement simplifié ».
L’occasion d’étudier « comment il est possible d’améliorer l’aide aux démolitions pour venir en aide aux programmes qui pourraient connaître des difficultés », précise Olivier Klein qui relativise l’impact sur le NPNRU de la baisse des APL engagée par le gouvernement et compensée par les bailleurs : « Il est trop tôt pour savoir. [...] La situation des bailleurs et des offices est extrêmement différente d’un endroit à l’autre. Et certains étaient déjà fragiles avant. C’est pour cela que l’on envisage un soutien plus important aux opérations de démolition afin de ne pas abaisser les ambitions des projets présentés aujourd’hui. »
Et Nicolas Grivel de rassurer : « Quand les bailleurs s’engagent dans des projets de renouvellement urbain, ils le font parce qu’ils sont convaincus que c’est une bonne idée pour le quartier, la qualité de vie des habitants et pour l’évolution de leur patrimoine… »
A.W.
(1) Les métropoles de Lille et de Lyon (Mermoz, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin…), Alès, Amiens, Angers, Besançon, Béziers, Boulogne-sur-Mer, Brest, Calais, Chartres, Clichy-sous-Bois, Drancy, Dreux, Evreux, Evry, Grand Dijon, Grande-Synthe, Grenoble, La Réunion (Saint-André, Saint-Louis, Saint-Pierre), Lisieux, Miramas, Nanterre, Nantes, Port-de-Bouc, Reims, Romainville, Saint-Denis, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse, Troyes et Valenciennes.
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